Objectifs : 1/ je maîtrise la ponctuation de la phrase 2/ je différencie les différents types de phrases
J’observe
– « Paul, dit Pierre, est sot »
– Paul dit : « Pierre est sot »
1. Quelle est la différence entre ces deux phrases ?
2. Par quels signes cette différence est elle marquée ?
Qu’est-ce que la ponctuation ?
La langue parlée accorde une importance majeure à l‘intonation : c’est cette dernière qui permet notamment de distinguer une affirmation d’une interrogation.
La langue écrite, pour se faire comprendre du lecteur, utilise la ponctuation. Les signes de ponctuation, qui permettent de bien comprendre, de bien lire, et de bien dire, sont :
– le point . C’est le signe essentiel. Il termine la phrase. Mais il peut être remplacé par le point d’interrogation ? ou le point d’exclamation !
– les points de suspension … qui marquent arrêt, interruption, hésitation, etc.
– la virgule , qui sépare deux mots, deux groupes ou deux propositions
– le point-virgule ; qui marque un arrêt plus important que la virgule et sépare deux propositions
– les deux points : qui annoncent énumération ou explication
– les parenthèses ( ) qui isolent un mot, un groupe, une phrase
– le tiret – qui peut jouer le même rôle que les parenthèses, et qui annonce aussi que quelqu’un va parler
– les guillemets « » qui encadrent les paroles qu’on rapporte
les types de phrases
Une phrase appartient obligatoirement à l’un des quatre types suivants : déclaratif, interrogatif, impératif ou exclamatif.
– La phrase déclarative donne une information
– La phrase interrogative pose une question et se termine par un point d’interrogation
– La phrase impérative donne un ordre, un conseil
– La phrase exclamative se termine par un point d’exclamation. Elle exprime un sentiment fort comme la joie, la surprise, la colère, l’admiration, etc. Elle peut également permettre d’exprimer un ordre.
Par ailleurs, une phrase peut être à la forme affirmative ou bien à la forme négative.
Exercice 1
à l’oral
Une Grenouille vit un Boeuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s’étend, et s’enfle, et se travaille,
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant : « Regardez bien, ma soeur ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ?
– Nenni. – M’y voici donc ? – Point du tout. – M’y voilà ?
– Vous n’en approchez point. »
1. Quel est ici le rôle des deux points (:) ?
2. A quoi servent ici les guillemets (« ») ?
3. Par quoi le changement d’interlocuteur est-il marqué ?
Exercice 2
Rétablissez la ponctuation dans les phrases suivantes
1. Au bout de quelques jours le voyageur arrive
2. Sire dit le Renard vous êtes trop bon roi (La Fontaine)
3. Ô le jardin de Tartarin il n’y en avait pas deux comme celui-là en Europe Pas un arbre du pays pas une fleur de France rien que des plantes exotiques des gommiers des calebassiers des cotonniers des cocotiers des manguiers des bananiers des palmiers un baobab des nopals des cactus des figuiers de Barbarie à se croire en pleine Afrique centrale à dix mille lieues de Tarascon. (A. Daudet)
4. Ô mer féroce mer sourde mer pire que les démons de l’enfer mer sans cœur et sans honneur criait-elle avec des vocabulaires d’injures en montrant le poing fermé aux flots (Lamartine)
Exercice 3
Recopiez ces phrases en les complétant avec le signe de ponctuation qui convient.
1. Quelle bonne surprise
2. Oh que c’est beau
3. Comme cette histoire est belle
4. Que comptes-tu faire de beau cet hiver
Exercice 4
Transformez ces phrases déclaratives en phrases interrogatives.
a) en utilisant la locution « est-ce que »
b) en utilisant l’inversion du sujet
1. Vous avez lu ce livre.
2. L’orage menace.
3. Nous irons encore en Bretagne cet été.
4. Je peux passer vous voir demain soir.

cahier grévisse
Je fais tous les exercices des pages 56 et 57