Exercices d’entrainement au brevet des collèges (Rédaction)

Sujet de rédaction (1)

Pour bien comprendre le texte, commencez par lire ceci …

Geneviève Darfeuil n’a pas encore 14 ans quand la guerre éclate en août 1914. Avec sa famille, elle vit entre Paris et Houlgate où ils ont un chalet. Dès le début du conflit, les frères de Geneviève rejoignent leurs régiments. Son père, lui, retourne à Paris où il est médecin et où très vite affluent de nombreux blessés, dont des gueules cassées. Obligées de rester à l’arrière, Geneviève et sa mère n’en restent pas moins inactives pour contribuer elles aussi à la guerre. Elles se mobilisent pour envoyer des colis aux soldats avec de la nourriture, des vêtements. Malgré tout et les années passant, Geneviève se sent bien inutile. Grâce à l’accord de son père, lorsqu’elle est âgée de 17 ans, elle débute une formation pour devenir infirmière et soigner elle aussi les soldats plus ou moins gravement touchés.

Extrait du journal de guerre de Geneviève Darfeuil

Samedi 11 novembre 1916

Aujourd’hui, j’ai seize ans. Pour la première fois, Henri ne me souhaitera pas mon anniversaire.
Depuis que mon frère est mort, je n’ai pas eu le courage d’ouvrir ce cahier. Je n’avais plus rien à dire, ni à écrire.
Mais aujourd’hui, en ouvrant le tiroir de ma table, je l’ai vu, je l’ai pris, je l’ai ouvert, je l’ai lu… et cela m’a donné à nouveau l’énergie d’y raconter notre pauvre vie de guerre…
Cet été, nous sommes quand même allés à Houlgate quelques longues, interminables journées. Alphonsine passe la semaine chez sa voisine. Elle ne quitte guère son fauteuil. Elle parle peu, sauf quand le père Sanrefut vient la voir et qu’ils se racontent leurs souvenirs des moissons achevées à la hâte avant la pluie, des années à pommes et des années sans pommes, de la vache toujours malade, et de celle qui donnait tant de lait…
Le dimanche, Germaine vient chercher sa mère et la conduit à la ferme, que n’emplit plus le bruit des bêtes. Le soir, elle la ramène chez les voisins et repart en carriole pour Dives, tourner ses obus.
Hubert Dugars est tombé à Verdun, le frère de Berthe aussi. Elle a changé. Quand je l’ai vue cet été, elle avait perdu cet air supérieur qui m’agaçait tant. Nous nous sommes promenées le long de la plage. Berthe rêve de devenir infirmière. Elle sera peut-être acceptée l’an prochain dans un hôpital auxiliaire à Bordeaux.
Depuis le mois de septembre, mon père n’opère plus au Grand Palais, mais tout près de chez nous, à l’hôpital de la rue de la Jonquière, où s’est ouvert un service de chirurgie pour les blessés de la face. Heureusement, la grande offensive dans la Somme semble terminée. Début juillet, nos troupes et celles des Anglais ont envoyé un déluge de feu sur les positions ennemies, croyant pouvoir percer les lignes allemandes. La défense a été plus efficace que prévu et, tout l’été, des bataillons entiers de nos fantassins ont été fauchés. Dès qu’ils évoquent nos pertes, les journaux restent très évasifs. Mais, depuis trois mois, papa a vu affluer les blessés. D’après lui, les hôpitaux sont pleins sur tout le territoire.

Infirmière pendant la Première Guerre mondiale,
Journal de Geneviève Darfeuil, Houlgate-Paris, 1914-1918


Sujet de rédaction type brevet

Vous imaginerez une lettre écrite par le père médecin à sa fille Geneviève. Vous évoquerez son quotidien et les sentiments qu’il ressent.

Tenez compte du texte initial pour écrire votre rédaction.


Votre rédaction sera d’une longueur minimale d’une soixantaine de lignes (300 mots environ).

Kirujan a écrit …


Lundi 13 novembre 1916

Bonjour ma cher fille,

Aujourd’hui, j’ai vu un patient spécial : c’était une gueule cassée, il n’avait pas de bouche ni de nez, et il s’appelait Albert de Francis. Il avait 33 ans. Il est venu me voir et il m’a dit : « Bonjour monsieur, pouvez vous m’aidez ? J’aurais besoin d’une bouche et d’un nez ! » Je lui ai répondu : « Monsieur, comment voulez-vous que je fasse une bouche et un nez ? » L’homme répondit : « S’il vous plaît, j’ai de l’argent ! » Donc j’ai accepté pour 50000 francs. L’homme était heureux et moi aussi. J’ai commencé à faire l’opération mais à ce moment là des policiers arrivent et me demandent : « Est-ce que vous connaissez Albert de Francis ? » Je réponds « Oui, je vais faire son opération » Les policiers l’arrêtent et m’arrêtent également pour escroquerie.

Lundi 20 novembre 1916

Aujourd’hui, ma cher fille, je suis en prison car la police a cru que j’étais le complice d’Albert de Francis. Je leur ai expliqué que j’étais médecin mais ils ne veulent pas me croire donc ils vont m’emmener au tribunal dans un mois. Je ne suis pas seul dans la prison : il y a des criminels qui me regardent bizarrement. J’ai peur, et j’ai demandé à la police si je pouvais changer de prison

Mercredi 20 décembre 1916

Aujourd’hui je vais au tribunal : je ne savais pas que l’homme à la gueule cassée que je voulais opérer était un criminel. Mais la police ne veut pas me croire.
Il est 8h38. À 10h40 je vais au tribunal pour connaitre la décision des juges.

Lundi 25 décembre 1916

Aujourd’hui c’est Noël. Je te souhaite un joyeux Noël. Voilà le cadeau de Noël de mes juges : je serai condamné à mort. C’est une triste nouvelle car je n’ai rien fait.

Lundi 1er janvier 1917

Bonjour ma cher fille,

Aujourd’hui, c’est le Nouvel An. Cela fait près de 1 mois et 5 jours que je suis en prison. Je ne me sens pas très bien : la nourriture n’est pas équilibrée, les toilettes sont sales et des criminels sont avec moi : j’ai peur qu’il me fassent quelque chose de mal.

Mercredi 18 janvier 1917

Aujourd’hui c’est mon anniversaire et dans la prison les criminels me frappent et j’ai mal. Je me sens pas très bien : j’ai mal au ventre, aux bras et à la tête, et j’ai de la fièvre. J’ai demandé aux policiers si je pouvais allais voir un médecin mais ils refusent.

Dimanche 19 janvier 1918

Cela fait près de 1 ans que je suis en prison. Je pense que je vais bientôt mourir car je me sens pas très bien et car je suis affaibli.

RayYân a écrit …


Bonjour ma fille,

Aujourd’hui, mes patients étaient encore plus atteints que d’habitude : ils avaient tous des gueules cassées. Quand je vois toutes ces personnes avec ces gueules déformées, je pense à tout ce qu’a pu subir ton frère, et cela me chagrine mais je continue à les soigner.
J’espère que tu vas bien et que ta mère aussi. J’espère aussi que cette guerre se terminera rapidement.

Il y a des gueules cassées que l’on n’arrive plus à reconnaître du tout. Je plains leur famille car même en cas de décès on ne les reconnaîtra pas.

Ici, la nourriture est infecte et rationnée, le pain est moisi et l’eau a le goût du plomb en plus d’être très colorée.

Je risque de ne pas survivre. C’est pourquoi je tenais à te dire que le choix d’être infirmière est le bon : c’est même le meilleur des choix : il est beau de servir la cause commune, et notre implication dans la guerre restera dans les annales même si nous étions pas en première ligne.

L’important est de rester en vie et que vous soyez en bonne santé.

Cordialement,
Ton père qui t’aime

Flora a écrit …


Ma chère fille,

Je te souhaite d’abord un joyeux anniversaire. Je suis désolé, tu n’as certainement pas pu dire au revoir à ton frère.

De mon côté, les patients ne font qu’affluer : je me sens débordé et je dors très peu.
Il y a quelque temps, j’ai pu être témoin des plus grandes atrocités de la guerre : un homme m’est venu presque en morceaux. Je me sens très empathique envers ces gens qui vont se battre pour leur patrie.

Mais je ressens aussi quelque chose comme de la haine envers ce gouvernement qui ne veut pas cesser de se battre et qui n’hésite pas à sacrifier des hommes.
Ici, il y a des patients qui peuvent attendre des jours pour se faire soigner parce que nous sommes trop débordés.

Mais je fais de mon mieux.
(Bon je me suis peut-être un peu trop emporté en écrivant cette lettre qui a pour but de parler de mon quotidien)
Revenons à la gueule cassée que j’ai opérée : cet homme avait un trou béant au milieu du visage. J’ai dû remodeler et rafistoler ce pauvre visage.

Il n’avait plus de bras et sa jambe était à moitié décollée. J’ai dû l’amputer.
Quand je vois tous ces soldats qui viennent si amochés je ne sais que dire … Mais j’espère que tout va bien de ton côté. Moi je vais tenir le coup : je n’ai pas vraiment le choix de toute façon.

Je vais te dire la vérité : vu les conditions de travail, j’espère que tu sais que nous ne pouvons pas soigner tout le monde : il y a des centaines de personnes qui meurent en salle d’attente ; la salle d’attente vers la mort comme je l’appelle maintenant, car en arrivant dans l’hôpital de guerre il y a de fortes chances de mourir si vous n’êtes pas pris en charge.
Mais cela tu le sais je pense.
Je vous aime, toi et ta mère, prends soin de toi et continue à écrire si ça te permet d’extérioriser.

Ton père

Soha a écrit …

01/01/1917

Ma chère et tendre fille, 

Je voudrais, tout d’abord, te souhaiter une bonne année, je sais que je t’avais promis que j’allais venir te voir mais malheureusement mes patients se font de plus en plus nombreux.
Je peux comprendre ta déception, je sais que je ne peux pas tenir la promesse que je t’ai faite.
Mais ma chérie mais je ne peux quitter mon travail cela serait désastreux. J’espère que tu comprends ma décision et encore bonne année ma chérie.

03/01/1917

Bonjour Geneviève,

J’espère que tous se passent bien de ton côté. Aujourd’hui j’ai eu 7 patients dont 4 gueules cassées cela a été des opérations extrêmement difficiles.
Il y a un patient (une des gueules cassées) qui m’a posé de gros problèmes. Il s’appelait Hardingo de Berge, il avait 24 ans et il voulait que je lui opère son oreille et son œil gauche, alors je lui ai dit :

– Il m’est possible d’opérer votre œil. Je n’ai pas les matériels adaptés, que je peux ne réparer que votre oreille mais vous devrez vivre avec un seul œil, votre œil droit.

Il n’a pas du tout approuvé mes paroles et il est rentré dans une rage excessive il m’a rétorqué :
– Si vous ne vouliez pas m’opérer alors je c’est la fin.

Il a voulu prendre un scalpel mais j’ai réussi à l’en empêcher. Puis j’ai vite appelé les secours. Je lui ai ensuite fait un diagnostic et il se trouve que ce patient était atteint de troubles psychologiques et qu’il a plusieurs fois essayé de mettre fin à sa vie.
Ce patient m’a fait ressentir une frayeur inexplicable.
C’est la première fois qu’un patient et venu me voir dans l’idée de se faire opérer puis de mettre fin à sa vie juste devant moi.
Par ailleurs il m’a blessé au bras alors je vais devoir me reposer au moins deux jours le temps que ma plaie cicatrise.

07/01/1917
Bonjour,

Joyeux anniversaire ma fille ! Il me semble que tu as 17 ans aujourd’hui. Je suis désolé que tes frères qui ont rejoint leurs régiments et moi ne soient pas là pour la fête avec toi.
Je crois que c’est aujourd’hui que tu peux accéder à ta formation pour devenir infirmière et soigner les soldats plus ou moins gravement touchés. Je te félicite ma fille je suis très fier de toi, bravo.

Ps : je me porte très bien, il ne faut pas t’inquiéter pour ma blessure
Avec tout mon amour,
Ton père.

Radya a écrit …

15/12/1917
Bonjour ma chérie, 
Comme je te l’ai déjà dit je travaille beaucoup en se moment, car beaucoup de gueules cassées arrivent à mon hôpital.

Aujourd’hui j’ai eu un patient très spécial, qui se prénommait Michel Dubois il communiquait avec moi à l’aide d’une ardoise car il avait la mâchoire cassée ainsi que son nez. 
17/12/1917 
Bonjour Geneviève 
Cela fait maintenant deux jours que ce patient est à l’hôpital, quand j’arrive au bloc il avait un petit mot pour moi: « aidez-moi s’il vous plaît à être plus beau que jamais pour pouvoir demander ma chérie en mariage quand je rentrerai chez moi » je lui est répondu que je ferais de mon mieux.
Après deux heures passe au bloc Michel Dubois retourna dans sa chambre avec tout les calmants. 

15/01/1918 
Bonjour ma fille,
Je reviens vers toi pour te donner des nouvelles de Michel Dubois, que j’ai revu aujourd’hui, à sa consultation post-opératoire. Il était accompagné par une jeune femme qui se prénommait Geneviève, comme toi cela ma fait sourire car j’ai directement pensé à toi.
En sortant de sa consultation il me chuchota « merci de vous être occuper de moi grâce à vous elle a acceptée ma demande en mariage ».
Tout est bien qui finit bien pour Michel Dubois qui a put avec sa futur femme rentré chez lui, il attendait impatiemment la fin de cette guerre pour pouvoir célébrer leur mariage.

24/03/1918 
Bonjour ma chérie 
J’espère que tout va bien de votre côté avec maman, ici les patients se font de moins en moins nombreux, avec mes collègues nous avons réussit à soignez la plupart de nos patients.
j’aimerai tellement vous revoir maman et toi vous me manquez, je vous embrasses très fort.
ton père qui t’aime.

Myriem a écrit …

04/03/1917
Ma chère, douce et tendre petite fille, 
J’espère tout d’abord que tu te portes au mieux, avec cette maladie qui court en ce moment, je sais que ce n’est pas facile et que tu as peur de ces choses là, mais tu es une battante, je n’en ai jamais douté !
Aujourd’hui, cette maladie a fait des ravages; de nombreux patients sont venus me voir avec les mêmes symptômes: fièvre, courbatures, toux et surtout des vomissements. Je leurs ai dit qu’ils devaient patienter et que ces douleurs passeraient au fil des jours, mais rien à faire, ils m’ont demandé si je pouvais tout de même leur prescrire un médicament, mais le problème ce qu’il n’y a aucun remède alors je leur ai prescris une sorte de tranquillisant sous l’ordre de mon chef et contre ma volonté. Je n’en suis vraiment pas fier, c’est très dur pour moi, j’ai toujours ce sentiment; ce sentiment de mal être…
19/04/1917
Salutation Geneviève, 
Comment vas-tu ? et comment va ta mère ?
Aujourd’hui, il y avait un monde pas possible, c’était atroce; en salle d’attente, les gens toussaient, vomissaient, criaient de douleurs… c’était pas beau à voir.
J’ai eu une vingtaine de patients aujourd’hui, dont 3 gueules cassées qui voulaient se refaire une partie de leurs corps.
Il y en a un parmi eux qui m’a surpris, il avait un œil en moins, sans dents, le visage disproportionné et des rougeurs qui recouvraient une grosse partie de son visage. Je ne me souviens plus de son prénom mais je me rappelle qu’il était très jeune. En réalité, ce jeune homme était très étrange, il m’a tout d’abord regardé pendant un long moment puis a prononcé ces mots: « S’il vous plaît, sauvez-moi, sauvez-nous, on va tous mourir » il était très agité.
J’ai essayé de le calmer et je lui ai demandé s’il avait un problème en particulier, il m’a répondu: « sauvez-moi, j’ai mal, ces plaques là, ici, elle me grattent fort, très fort »
Il avait énormément du mal à parler. Encore une fois je n’avais pas la solution à ce problème alors je lui ai dis qu’il m’était impossible de régler son cas.
Ce dernier a commencé à pleurer à chaudes larmes devant mes yeux, c’est à ce moment là que j’ai ressenti une extrême tristesse et je me suis rendu compte que c’est vraiment difficile d’être dans l’incapacité de faire quelque chose, c’est traumatisant. 
11/11/1918 
Joyeux anniversaire ma fille adorée ! Tu peux pas savoir à quel point tu me manques…
Alors comment se déroule ta formation ? Je sais que c’est difficile mais je crois en toi, je l’ai toujours été. Je ne serai pas présent aujourd’hui, malheureusement, car pour tout te dire je ne vais pas très bien, je pense que je suis malade car j’ai des symptômes très excessifs qui me coûte énormément d’énergie. Aujourd’hui je ne vais pas travailler, on va me conduire à l’hôpital pour mieux observer mon cas. Ne t’inquiète surtout pas pour moi, ça va aller, j’en suis sûr.
Au revoir ma chérie,
Ton papa qui t’adore.

Heiva a écrit …

Bonjour ma fille,
Aujourd’hui je t’écris cette lettre pour te dire que actuellement j’ai de plus en plus de patients avec des gueules cassées.
Quand toutes ses personnes viennent me voir pour que je puisse les soigner, je me sens très mal de les voir avec des visages déformés.
De ton côté, je pense que ta mère et toi se portent très bien, et que tes études se passent comme tu le veux.
Pour moi de mon côté je dois rester encore un peu car il y a tout les jours de patients avec des visages très défigurés qui doivent attendre leur tour pour faire des opérations. D’ailleurs je ne dors plus beaucoup, ne mange pas énormément car la nourriture n est pas très bonne.
Je vais te dire une chose sache que je fais de mon mieux pour les soigner, car dans les hôpitaux nous sommes très déborder dont certaines personnes ne peuvent même pas se soigner dont ils meurent.
Par rapport aux gueules cassées que j’ai opéré: cet homme n’avait plus ses deux jambes et j’ai dû l’amputer. Quand je vois tous ses soldats qui arrivent si amoches je sais plus quoi faire.
Sur ces quelques lignes, toi et ta mère je vous aime et prenez soins de vous.
Ton père

Eléonore a écrit …

A ma chère fille Geneviève,
Bonjour ma fille, j’espère que toi et ta mère allez bien malgré ces temps difficiles. J’ai appris il y a peu la mort d’Henri, j’imagine que toi et ta mère êtes très affectées par son départ mais dites-vous qu’il est mort en héros en ayant servi son pays qu’il aimait tant. 
A l’heure où je t’écris, nous avons encore plus de 40 blessés qui viennent tout juste d’arriver dans l’hôpital. Les blessés défilent tandis que nous n’avons même pas fini de soigner les précédents. Les lits se remplissent à une vitesse phénoménale, à mon avis dans très peu de temps nous ne pourrons plus les accueillir.
Sur les 200 blessés il doit en avoir le tiers qui seront des futures gueules cassées. Voir tous ces soldats revenir avec des blessures plus ou moins graves me brise le cœur surtout que certains sont malheureusement condamnés malgré tous les soins que nous leurs administrons.
Mais certains arrive à s’en sortir comme ce brave Raymond, il est arrivé il y a environ 3 semaines avec des infections sur les deux jambes que l’on a du amputer immédiatement car si elles se propageaient sur le reste de son corps, c’était la mort assurée.
Apres s’être réveillé de son opération, ce jeune homme (il devait avoir une vingtaine d’années) se mit à pleurer puis me remercia avec le plus beau des sourires de lui avoir sauvé la vie. Malgré ses deux jambes amputées qui pour beaucoup les auraient plongé dans un profond désespoir, cet homme me paraissait étonnement heureux. Il m’expliqua par la suite qu’il était père de trois magnifiques filles dont il me montra une photo un peu abimée. Il me dit qu’il m’était vraiment reconnaissant de lui avoir sauvé la vie car grâce à moi il avait une chance de les revoir. Ses paroles m’ont beaucoup touché.
Dans ces moments-là, je me dis qu’il faut que je continue à me battre car même si c’est compliqué et que cette guerre est vraiment abominable, grâce à mon savoir et à mes capacités, je peux sauver la vie de nombreuses personnes.
J’espère pouvoir vous très revoir bientôt. 
Je vous aime fort toi et ta mère,
Ton père

Vincent a écrit …

Le 11 novembre 1917
Ma très chère Geneviève,
je suis heureux de t’écrire, pour te souhaiter un bon anniversaire. Tu trouveras dans cette enveloppe un trèfle à 4 feuilles, qui je l’espère te portera bonheur. Comment vas-tu ? Comment vas ta mère ? Le quotidien n’est-il pas trop difficile ?
Moi, je suis dans l’Aisne, et suite à plusieurs batailles perdues, au front, les blessés affluent de plus en plus nombreux. Nous sommes débordés, le matériel commence à manquer, la morphine se fait rare, de plus en plus de blessés se suicident ne pouvant pas supporter la douleur, la perspective d’être rejetés par les autres, et de vivre avec un handicape.Les conditions d’hygiènes sont déplorables, nous n’avons plus d’antiseptique, les plaies se gangrènent malgré les amputations. Les rats pullulent, et charrient avec eux les maladies.
Parmi les blessés, il y a ton cousin Antoine. C’est en lisant le nom de la plaque militaire, que j’ai su que c’était lui. Il lui manque la moitié de son visage, mais ses jours ne sont pas en danger. Je m’affaire à lui redonner un visage humain.
Après toutes ces horreurs, es-tu toujours certaine de vouloir continuer tes études d’infirmière ?
Tu sais, il n’y a pas très longtemps, une jeune femme un peu comme toi, à rejoint notre équipe, elle était souriante, joyeuse, mes collègues l’ont formé avec beaucoup de soin, elle était assez forte, elle comprenait bien tout. Quant elle fût enfin prête, elle poussa la porte qui donnait sur la grand salle des blessés, elle s’avança vers le lit d’un blessé, elle regarda sa tête une demi seconde, elle mit ses mains sur sa bouche et courut vers la sortie. Elle vomit au moins pendant 10 secondes.
Suite à cela, elle n’a jamais osé remettre les pieds dans la grande salle et elle quitta l’hôpital dès qu’elle le pu.
c’est pour te dire l’horreur de cette guerre. Es-tu certaine de pouvoir supporter le sang, les plaies, l’odeur, les visages terrorisés et les corps tremblants. ?
Ma Chère Geneviève, je t’embrasse affectueusement
Ton papa qui t’aime

Sujet de rédaction (2)

Extrait du « silence de la mer » de Vercors

Pendant la seconde guerre mondiale, sous l’occupation allemande, les Français étaient souvent dans l’obligation de loger chez eux des officiers allemands. Dans le « silence de la mer », l’écrivain Vercors raconte l’histoire d’un vieil homme et de sa nièce qui doivent accueillir chez eux un officier allemand : ils décident de lutter contre l’occupant en gardant le silence.



Ce fut ma nièce qui alla ouvrir quand on frappa. Elle venait de me servir mon café, comme chaque soir (le café me fait dormir). J’étais assis au fond de la pièce, relativement dans l’ombre. La porte donne sur le jardin, de plain-pied. Tout le long de la maison court un trottoir de carreaux rouges très commode quand il pleut. Nous entendîmes marcher, le bruit des talons sur le carreau. Ma nièce me regarda et posa sa tasse. Je gardai la mienne entre mes mains.
Il faisait nuit, pas très froid : ce novembre-là ne fut pas très froid. Je vis l’immense silhouette, la casquette plate, l’imperméable jeté sur les épaules comme une cape.
Ma nièce avait ouvert la porte et restait silencieuse. Elle avait rabattu la porte sur le mur, elle se tenait elle-même contre le mur, sans rien regarder. Moi je buvais mon café, à petits coups.
L’officier, à la porte, dit : « S’il vous plaît. » Sa tête fit un petit salut. Il sembla mesurer le silence. Puis il entra.
La cape glissa sur son avant-bras, il salua militairement et se découvrit. Il se tourna vers ma nièce, sourit discrètement en inclinant très légèrement le buste. Puis il me fit face et m’adressa une révérence plus grave. Il dit : « Je me nomme Werner von Ebrennac. » J’eus le temps de penser très vite : « Le nom n’est pas allemand. Descendant d’émigré protestant ? » Il ajouta : « Je suis désolé. »
Le dernier mot, prononcé en traînant, tomba dans le silence. Ma nièce avait fermé la porte et restait adossé au mur, regardant droit devant elle. Je ne m’étais pas levé. Je déposai lentement ma tasse vide sur l’harmonium et croisai mes mains et attendis.
L’officier reprit : « Cela était naturellement nécessaire. J’eusse évité, si cela était possible. Je pense mon ordonnance fera tout pour votre tranquillité. » Il était debout au milieu de la pièce. Il était immense et très mince. En levant les bras il eût touché les solives.
Sa tête était légèrement penchée en avant, comme si le cou n’eût pas été planté sur les épaules, mais à la naissance de la poitrine. Il n’était pas voûté, mais cela faisait comme s’il l’était. Ses hanches et ses épaules étroites étaient impressionnantes. Le visage était beau. Viril et marqué de deux grandes dépressions le long des joues. On ne voyait pas les yeux, que cachait l’ombre portée de l’arcade. Ils me parurent clairs. Les cheveux étaient blonds et souples, jetés en arrière, brillant soyeusement sous la lumière du lustre.
Le silence se prolongeait. Il devenait de plus en plus épais, comme le brouillard du matin. Epais et immobile. L’immobilité de ma nièce, la mienne aussi sans doute, alourdissaient ce silence, le rendaient de plomb. L’officier lui-même, désorienté, restait immobile, jusqu’à ce qu’enfin je visse naître un sourire sur ses lèvres. Son sourire était grave et sans nulle trace d’ironie.

Sujet de rédaction type brevet

Quelques années plus tard, la nièce écrit à un(e) ami(e) pour raconter l’installation chez son oncle de l’officier allemand. Au cours de ce récit, elle défend l’attitude qu’ils ont adoptée face à l’occupant.

Consignes :

Votre devoir devra respecter les caractéristiques d’une lettre et comportera plusieurs paragraphes. Votre récit sera rédigé au passé.

Il sera tenu compte dans l’évaluation de la correction de la langue et de l’orthographe. 

Rayyân a écrit …


Bonjour chère amie,

J’espère que ma lettre te trouvera en grande forme !
Je t’écris car j’ai besoin de parler de ma vie actuelle qui est très difficile du fait de notre invité qui n’est d’autre qu’un allemand, et dont l’arrivée a été une grande surprise.

Nous sommes actuellement accompagnés à contre coeur d’un boche … Nous avons l’obligation de le nourrir et de le loger … Je ne te cacherai pas que son doux visage me fait imaginer la détresse dans laquelle il se trouve, loin de sa famille, de ses amis et de sa patrie.

Mais je me ressaisis car je repense à toutes les souffrances vécues par notre armée, par les soldats et leurs familles.

Nous avons décidé, mon oncle et moi, de faire comme si l’Allemand n’existait pas afin de le faire partir au plus vite.

Hier, lors du souper, il me regarda et il tenta d’entamer une discussion. Il bredouilla quelques mots de français que nous faisions semblant de ne pas comprendre.

Je regardai mon oncle et m’aperçut que dans ses yeux il avait de la sympathie et de la compassion mais nous ne pouvions absolument pas le lui montrer.

Nous avons décidé de ne pas échanger avec lui non pas parce que c’était un Allemand mais parce que nous sentions que dans cette situation nous ne pouvions nous attacher à notre ennemi.

Par patriotisme, je souhaiterais son départ mais au fond de moi, dans une partie plus cachée de mon cœur, je pense que son départ serait pour moi une déchirure.

Bien à toi,
Ta très chère amie

Alexis a écrit …

Bonjour mon ami,
En premier lieu, j’espère que tout va bien pour ta famille et toi.
Je t’envoie cette lettre pour te donner de mes nouvelles et te raconter ce qui m’est arrivée l’année dernière.
Un soir de novembre, une personne frappa à notre porte, mon oncle et moi avons été surpris . En ouvrant la porte, je découvris un officier Allemand. Je me suis tue et je l’ai laissé entrer par obligation.
L’ambiance dans la maison était silencieuse, bien que l’officier essaya de lancer plusieurs fois des discussions. Mon oncle et moi faisions semblant de ne pas comprendre ce qu’il disait. Cet officier avait l’air gêné de devoir être logé et nourrit chez nous. Il semblait gentil et subir cette guerre comme beaucoup de monde à l’époque. Les journées étaient très longues et on ressentait une tension et une tristesse incroyable.
Bien que cet homme homme avait l’air gentil, mon oncle et moi décidâmes de ne pas lui parler car il restait avant tout un ennemi pour nous. Dans cette guerre, nous soutenions notre pays, la France avant toutes choses. Cette période d’habitation fut extrêmement difficile pour moi car j’aurai voulu lui parler mais je ne pouvais pas car c’était un allemand.
Le jour du départ de cet officier, je me sentais à la fois triste et joyeuse. Triste parce que j’aurai aimé le connaître plus si il n’était pas Allemand et joyeuse car nous pouvions de nouveau parler et reprendre notre vie d’avant.
J’espère avoir, prochainement, de tes nouvelles.
Je t’embrasse bien fort.
Ta bonne amie

Sujet de rédaction (3)

Extrait de “le miroir des idées de michel tournier

Le grenier est un lieu de mort. Le grenier ressemble toujours aux balcons du ciel, dont parle Baudelaire, où les défuntes années se penchent en robes surannées. L’air du grenier sent la poussière et les fleurs fanées. On y retrouve le landau de bébé, les poupées mutilées, les chapeaux de paille crevés, le livre d’images aux pages jaunies, des journaux célébrant une actualité infiniment lointaine. Les écarts de température y sont énormes, car on y cuit l’été et on y gèle l’hiver. Il faut se garder de trop explorer le contenu des coffres et des malles qui y dorment, car on risque de réveiller des secrets de famille honteux et douloureux.

Sujet de rédaction type Brevet

Bien des années après votre enfance, vous retournez dans le grenier de la maison de votre grand-mère. Parmi les nombreux objets qui éveillent votre souvenir, vous tombez sur une malle : vous l’ouvrez. Vous devez décrire les souvenirs contenus dans cette malle et votre émotion lors de leur découverte.

Rayyân a écrit …


Un matin d’été, je décide de monter dans le grenier de ma grand-mère pour y redécouvrir mes souvenirs.

Je fouillais un peu partout et derrière un vieux chapeau de paille se trouvait une malle. Elle me parut très ancienne, plus ancienne même que les autres avec de la poussière dessus. Je la dépoussiérai et l’ouvris.

Dedans, je trouvai un carnet de photos, un cadre avec une photo de mes parents, et plein d’autres choses.

Je pris le carnet de photos et commençai à le feuilleter.

Tous mes souvenirs me revinrent en tête comme un orage foudroyant qui grondait au-dessus de ma tête.

Dès son ouverture, une vague de souvenirs s’est abattue sur moi.
Je vis un certain nombre de personnes que je ne connaissais pas mais que je devinais être de ma famille.

Sur l’une des photos apparaissait une personne bizarre qui avait le nez crochu, des yeux globuleux,des lèvres monumentales, et des mains volumineuses. Il me semblait que cette personne ne ressemblait à personne de ma famille. Mais je n’en étais pas sûr et dans le doute je pris peur et allai demander des explications à ma grand-mère.

Celle-ci, bien ennuyée de ma découverte, me fit jurer de ne jamais parler de cette photo et me raconta l’histoire suivante : cet homme était un magicien ; il faisait bien partie de la famille et c’est pour cela qu’il était sur la photo.

En fait, c’était mon grand-père, qui un beau jour s’en alla sans donner de nouvelles, laissant ainsi toute la famille livrée à elle-même.

Ma grand-mère m’expliqua qu’à la date d’anniversaire de sa disparition il revenait se poster dans la forêt, regardant de manière insistante en direction de la maison.

Ma grand-mère me dit « chut ! » car personne ne devait connaître cette histoire, « car ton grand-père était un sorcier » me dit-elle.

Océane Q. a écrit …

Alors qu’il neigeait, un beau matin d’hiver, pendant les vacances, je décide, avec la permission de ma grand-mère, d’aller dans le grenier pour y redécouvrir tous mes souvenirs d’enfance. 
Le grenier était tout poussiéreux et avait plein de toiles d’araignée. Il sentait les fleurs fanées et l’odeur du vieux. Il faisait extrêmement froid dans le grenier. Dans ce dernier, il y avait plein d’affaires à moi et à ma famille, de quand j’étais petite, comme par exemple mon landau, mes poupées, des livres avec des pages jaunies et des vieux journaux. 
Dans le landau, il y avait un chapeau de paille, cela me semblait étrange, alors j’ai soulevé le chapeau puis j’ai vu une photo de ma famille avec la présence d’une malle qui me paraissait méconnaissable. Je n’avais jamais vu cette malle auparavant, je décide donc de chercher cette fameuse malle. 
Après cinq minutes de recherche, je la vis, elle était enveloppée d’un drap blanc qui est maintenant jaunit. J’ouvris cette malle et j’ai vu plein de lettres, d’albums de photos de ma famille. Je feuilletais l’album et cela me rendais nostalgique car je revivais mon enfance. Pendant un quart d’heure, j’avais eu la sensation de redevenir une petite fille.
Puis à un moment, je suis tombée sur une photo de moi étant petite, mais il y avait deux autres personnes, un homme et une femme, que je ne connaissais pas. Ils avaient l’air si proche de moi, comme si c’était mes parents, mais ce n’était pas possible car j’ai déjà des parents. Cela m’a éclairé, car je n’avais jamais vu de photos de mes parents et moi étant bébé. J’ai juste des photos de nous étant plus grande et également, qu’ils n’aimaient pas lorsque je leur posais des questions sur moi de quand j’étais petite. 
Alors je me suis fait une hypothèse, que mes parents ne sont probablement pas mes vrais parents. Ce qui voudrait dire, que les deux personnes sur la photo sont peut-être mes parents biologiques. Mais alors où sont mes parents biologiques ? Pourquoi m’ont-ils abandonnée ? Ne m’aimaient-ils pas ? J’ai ressenti un sentiment de vide, d’incompréhension. C’était horrible. 
J’entendis du bruit derrière moi et j’avais eu un sentiment d’une présence qui me fixait, alors que je me retournai en essuyant une larme et je vis ma grand-mère. Elle m’avait dit une seule phrase : « Ma chérie, tu as découvert la vérité, alors je vais tout t’expliquer même si ce n’est pas à moi de le faire. » 
Après m’avoir tout expliqué, mon hypothèse était bien confirmée, les deux personnes sur la photo sont en réalité mes parents biologiques et mes parents qui m’ont élevé ne le sont donc pas. Je ne me suis jamais sentie aussi mal et j’étais vraiment dans l’incompréhension totale. Ma grand-mère m’a dit que mes parents biologiques m’avaient abandonnée car ils n’avaient pas assez d’argent pour que je puisse avoir une belle vie. Alors, ils ont pris la décision de me confier à mes « faux » parents qui ne pouvaient pas avoir d’enfant.
Bien sûr, mes « faux » parents, je les considèrerai toujours comme mes vrais parents, car ils m’ont toujours aimé et m’ont donné tant de bonheur. Mais, je suis quand même déçue et furieuse qu’ils ne m’ont pas dit la vérité.
D’un coup mes « faux » parents alertés par ma grand-mère, montèrent dans le grenier pour venir s’expliquer et me dire qu’ils étaient encore en contact avec mes parents biologiques. Mes parents biologiques prenaient donc de mes nouvelles, ce qui voulait dire qu’ils ne m’avaient pas oublié.
Après de longues discussions, je rassurai mes parents, en leur disant que malgré cela, je les aimais et les aimerai toujours et que je les considèrerai toujours comme mes parents, cela ne changera rien. Je leur demandai que je souhaite rencontrer mes parents biologiques pour faire leur connaissance et passer du temps avec eux.
Mes parents me donnèrent leur numéro de téléphone. Alors, j’ai pris de suite mon téléphone et je leur ai envoyé un message en me présentant, et que s’il voulait, on pourrait aller dans un endroit pour se rencontrer. Aussitôt, ils me répondirent et me donnèrent rendez-vous le samedi prochain à 15h45, dans un endroit pour qu’on puisse se voir. Ils me disent aussi que je pouvais venir avec mes parents et ma grand¬-mère, pour que je sois plus rassurée. 
Je dis à mes parents et à ma grand-mère tout cela et ils étaient content à l’idée que je puisse les rencontrer avec eux. 
J’ai si hâte d’être samedi pour pouvoir les rencontrer mais je suis un peu stressée car je ne sais pas à quoi ils ressemblent, s’ils me ressemblent… Je me posais toutes les questions possibles. 
Je remercie ma grand-mère de m’avoir raconté toute la vérité. Puis, je dis à mes parents et à ma grand-mère que je les aime et les aimerait pour toujours et les remercie de m’avoir donné tant d’amour et de bonheur ! 
C’est hallucinant de me dire que si je n’avais jamais décidé d’aller dans le grenier pour me rappeler mes souvenirs d’enfance, je n’aurai peut-être jamais découvert que j’avais été adoptée, et n’aurai donc pas rencontré mes parents biologiques.

Bénédicte a écrit …

Pendant l’été je rendais visite à ma grand-mère. Une matinée je décidais d’aller dans le grenier de ma grand-mère car elle me demandais de cherché son chapeau violet qu’elle a portée pour une soirée.
Je fouillais un peu partout pour le retrouver ; à droite, à gauche , sous les cartons et dedans mais rien. Après avoir retourner une partie du grenier, je suis tombé sur une malle, qui me semblai familière.
Je l’ouvris et vis des jouets, des doudous, un carnet et un album photo de ma famille. Quand je vis tous ceci mes souvenirs de mon enfance revenait comme une tornade. Je vis mon doudou souris, qui était un des doudous, qui avait marqué mon enfance. Ce fut comme une décharge électrique quand je le vis , mon enfance défilait comme un film.
Plus je fouillais cette malle, plus mes souvenirs revenait.
Je pris l’album photo et l’ouvri; je vis des photos de moi étant petite,des photos de mes parents, et de mes grands-parents. Je m’arrêta sur une photo, d’un soldat ayant les cheveux brun, les yeux marrons qui ressembla à mon grand-père.
Je descendis rapidement au salon pour voir ma grand-mère. Je lui demande : » Qui est cette homme ? ». Elle répondit en sanglotant :  » C’est mon fils Mathieu. » Pour moi tout devenais claire, cette homme est mon oncle mais pourtant je ne l’ai jamais vu. Elle me dit:  » Tu l’as jamais vu car il est mort pendant la guerre avant ta naissance. Je m’assis sur le fauteuil le plus proche de moi car ce qu’elle avait dit me stupéfait. Elle me demanda, de me taire car ce moment fut dure pour notre famille.

Océane H. a écrit …

Aujourd’ hui, par un temps ensoleillé, je me suis rendu chez ma grand-mère pour qui le temps est long et parfois compliqué.
Ma grand-mère étant âgée elle avait beaucoup de mal à monter les escaliers. Elle profita de ma présence pour me demander de ranger le grenier.
Lorsque j’ arrivai au grenier la pièce était plongée dans une immense obscurité.
J’ouvris la fenêtre pour laisser pénétrer la lumière. La pièce était poussiéreuse, il y avait des toiles d’araignées de partout.
Devant moi, près du mur se trouvait une coiffeuse sur laquelle ma grand-mère me maquillait souvent lorsque j’était petite.
Au fond de la pièce se trouvait un vélo qui appartenait à mon père. Dans un coin du grenier était éparpillé des tableaux, je les ai regardé et en les déplaçant je trouvais une malle cachée.
Cette malle me paraissait très ancienne, celle ci était rempli de poussière et devait daté de plusieurs années.
A l’intérieur de cette malle se trouvait mes vêtements de bébé.
Tous était en double. Cela me fit douter.
Enfouie sous tous ses vêtements il y avait une photo.
Sur cette photo il y avait mes parents ainsi que deux bébés.
Plein de question se bouscula dans mon esprit. Je me trouvai dans les bras de mon père. Mais quel enfant se trouvait dans les bras de ma mère?
Il y avait une ressemblance fulgurante entre ce bébé et moi!
Que cela voulait-il dire?
Un sentiment étrange m’envahi.
Une rage foudroyante était en moi.
Je descendit les escaliers rapidement et alla questionner ma grand-mère sur ce mystérieux bébé.
Lorsque je donnais la photo à ma grand-mère, son visage s’assombrit et une larme commença à couler sur sa joue.
Que me cachaient-ils?

Anaïs O. a écrit …

Un jour de pluie, ma grand-mère m’a chargée d’aller faire du tri. Cela faisait certainement 10 ans que je n’y était pas allée. Et c’est comme cela que je suis tombée sur cette malle, elle sentait le vieux, elle sentait le temps. Après l’avoir ouverte, j’éxamina son contenu.Il y’avait beaucoup de vieux objet appartenant à mon jeune moi. Devrais-je les lui rendre ? Soudain une forte odeur d’orange pourrie monta à mes aspirateurs à odeur. Bingo! Jeune moi pourquoi l’as-tu gardé ? En la sortant je ne puis m’empêcher de glousser. On m’avait dit de mettre tout ce qui avait de la valeur à mes yeux dans cette malle. Cette orange je l’avais volé dans un restaurant en Normandie il me semble. près de mon ancien doudou se trouvait mon tout premier appareil photo. Parmi elles il y’avait des photos de voyages, de mes parents, de ma famille. Puis vains la fameuse photo de la fête de famille où tout le monde était réunis la famille au complet…cet période me manque beaucoup, je continua à les regarder. Puis larmes venir les admiré était-ce par tristesse ou par joie, je pense simplement que c’était la nostalgie qui les avait poussé. Après avoir jeté ceci, cela je descendit, je me sentais si bien . Tout ces souvenirs m’avaient certes fait pleurer mais ils ont également transformé cette ennuyant journée de pluie en lui donnant des couleurs

Joumana a écrit …

Aujourd’hui est un grand jour, pourquoi ?
Parce que j’ai enfin la chance de retourner dans mon grenier (bien évidemment chez ma grand mère, là où j’ai grandi).
C’est vrai qu’il a exactement la même odeur qu’avant, ça sent un peu le moisi sûrement à cause de l’humidité.
Il est très poussiéreux mais honnêtement, ça ne me dérange pas car je suis toute excitée à l’idée de redécouvrir mes souvenirs d’enfance !
Je commence à regarder, chercher, explorer puis là au milieu de la pièce, là posé par terre une malle, certes poussiéreuse mais je m’approche car cette malle me disais quelque chose.
Puis je vois inscris sur le devant de la boîte, « Souvenirs de Joumanaa ».
Alors ça me revient avant de quitter la maison, j’ai déposé tous mes souvenirs les plus précieux dans la malle.
Je l’ouvre puis j’y découvre pleins d’objets, de papiers; pleins de souvenirs quoi.
Mais un en particulier ma vraiment intriguée, je voyais posé là ma poupée d’enfance, LOLAA !!
J’étais si heureuse de la revoir, ça faisait une éternité que je ne l’avais pas vu, toutes les nuits je dormais avec elle et je m’en rappelle comme si c’était hier !
J’ai aussi retrouvé la batte de baseball avec laquelle je jouais tous les dimanches avec mon père, tellement de souvenirs fusait dans ma tête, mon enfance me manquait.
J’étais nostalgique, heureuse, passionnée , triste.
J’ai même retrouvé le premier bouquet de fleurs qu’on m’a offert pour la saint-valentin, puis la au fond de la malle, quelque chose scintillait.
J’étais vraiment abasourdie à l’idée de voir: mon journal intime !
LE FAMEUX JOURNAL INTIME, que toutes les filles avaient, j’ouvris le cahier puis je lisais mes problèmes, mes histoires d’enfance.
Cela me touchait de voir tous mes souvenirs d’enfance, j’y ai même retrouvé la robe que j’avais mise au bal de promo. Franchement je commençais à avoir les larmes aux yeux, ça me rappelait tellement de souvenirs.

Victoria a écrit …

Salut, moi c’est Charli, on est le 24 novembre 1974. Et je m’aprette à faire quelque chose qui va répondre à plusieurs de mes questions au sujet de ma famille. Je vous raconte ça sans penser que vous ne nous connaissez pas, alors c’est parti… Je suis née en 1958, avec ma mère mon père et mes grands-parents nous vivions une vie de famille parfaite jusqu’au jour où tout a basculé. En 1964, plus précisément le 4juin 1964 mon père et mon grand-père partis chasser ont disparu. Depuis ce jour là j’ai le présentiment qu’on me cache quelque chose. Alors voilà, je vais découvrir le secret qui me hante depuis tant d’années. Je suis dans le grenier, il y a de nombreuses males, mais une attire mon attention plus que les autres. Je l’ouvre et dès le premier regard, je ressens plusieurs émotins et pas forcément des plus agréables. Je ressens de la tristesse, de la nostalgie ainsi que de l’angoisse.
Il y avait une photo de ma famille et moi sur la plage. J’y découvre également une lettre. Dessus est inscrit le prénom de ma mère, je commence à lire et dès les premiers mots je m’arrête et remets en question ma lecture, ceux-ci sont « Bonjour Maman ». 
Vous allez sans doute me dire qu’il n’y a rien d’étrange mais imaginez mon étonnement sachant que je suis fille unique et que j’ai pas écrit cette lettre.
Je vous lis la suite de la lettre : « Aujourd’hui c’est ton anniversaire. Je voulais te dire que tu es la meilleure des mamans. Que chaque jour passé à tes côtés me rend heureux. Alors je te souhaite le meilleur des anniversaires. Je t’aime Maman ».
Je reviens à la male et retrouve des affaires de mon enfance : mes poupées, des jouets et quelques vêtements.
Etrangement je trouve aussi des petites voitures qui ne m’appartiennent pas. Je continue ma fouille et je trouve un petit mot que je lis :
« Bonjour Charli,
Je sais bien qu’un jour tu liras ce mot même si je t’ai défendu de monter au grenier, alors voilà je t’explique, tu as eu un frère qui était vraiment proche de ton père et de ton grand-père. Il a disparu le 04 juin 1958, alors chaque année à cette même date, ton père et papy allaient rendre hommage à ton frère sur le lieu de sa disparition. Jusqu’au jour ou à leur tour ils disparaissent aussi. Tu connais maintenant la vérité sur le frère que tu as eu et que malheureusement tu n’as jamais connu. »
C’est les yeux remplis de larmes, que je regarde le fond de la male et que j’y trouve ensuite plusieurs de mes dessins d’enfance. Ceux-ci m’ont réveillé de vieilles émotions. C’est étonnant étant petite en les dessinants j’étais heureuse et la joie est devenue de la tristesse car le temps est passé trop vite.
Si je devais dire quelque chose à mon « moi » du passé, je lui dirais « profite du temps car tu pourrais le regretter plus tard.

Oumar a écrit …

Un jour, pendant les vacances d’été, j’étais aller chez ma grand mère.
Comme j’étais fatigué et que ce n’etait que l’après midi, j’ai fais tout le tour de la maison pour me réveiller un peu. Quand je suis arrivé au grenier, je suis tombé sur une boîte pleine de tête de mort dessiner sur les côté, j’avais eu très peur au je suis retourné à côté de ma grand mère. 
Le soir je n’arrivais pas à dormir, je voulait savoir ce qu’il y avait à l’intérieur et puis ma curiosité était trop grande et je finis par marcher discrètement la nuit avec une lampe torche dans les mains.
Quand je rentre dans le grenier, la première que je fais c’est chercher la boîte. Je l’avais retrouver, c’est tête de mort très flippant qui me disais de ne pas l’ouvrir à mes risques et pérille et ma curiosité qui me disait d’ouvrir cette boîte. Je finis par ouvrir cette boîte et je vis…. un petit chapeau de pirate ( ce qui explique les têtes de mort) et à ce moment là, je me suis rappelé les mésaventures qu’on a eu avec ce chapeau. J’étais dans un mini bateau pirate avec mon grand père et on s’amuser bien: on se batter avec des sabres en feuilles, on joué au supplices de la planches, etc. Ces souvenirs m’ont rendu heureux et en même triste car mon grand père est mort. Je retourna me coucher avecle chapeau de pirate dans main. 
Le lendemain matin, je demande à ma grand mère si elle allé jouer au pirate avec moi et là, en voyant le chapeau sur ma tête, elle s’est senti si contente et un peu triste et elle m’a dit d’un sourire qui fais chaud au cœur « oui, évidement ».

Anaïs A. a écrit …

Un soir d’hiver, avant d’aller me coucher, j’eus la soudaine envie d’aller dans le grenier de ma grand-mère pour y retrouver les souvenirs de mon enfance.
Je voulais revoir quelques photos de famille alors je me suis mise à chercher par-ci, par-là.
Tout à coup, je vis un sac rempli de vieux doudous que j’affectionnais particulièrement, quand j’étais petite.
Sous ce sac, j’aperçus une malle marron recouverte de poussière cependant je décidai de l’ouvrir pour y voir ce qu’il se cachait…
Dans cette malle, il y avait énormément de photos de ma mère quand elle était jeune, je les ai toutes regardées.
Et subitement, je tombai sur un portrait de ma mère en compagnie d’un homme qui m’était inconnu.
Donc, je descendis les escaliers pour demander des justifications auprès de ma grand-mère et elle finit par me dire que mon père n’était pas mon père, en réalité, l’homme qui était sur le portrait fut mon père biologique.
Quand ma grand-mère avait fini de me raconter cette histoire, j’étais triste car je ne comprenais pas pourquoi mes parents ne m’avaient pas révéler la vérité à propos de mon père biologique.
Cela faisait quand même treize ans qu’ils me mentaient mais je me suis dit qu’ils n’avaient rien dévoiler sans doute pour me protéger.
Du coup, je m’en fichai car pour l’homme qui m’a élevé est et restera mon père.
Finalement, j’ai rencontré mon père biologique et on s’entendait bien, j’allai rester en bons termes avec lui.

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